Prima Donna
Vivaldi et sa star : un récital pyrotechnique !
Adagio e spiccato, Allegro, extraits du Concerto pour 2 violons et violoncelle RV 578
"Qual Furore, qual affanno", air d’Asteria, extrait de Bajazet, RV 703
« Cum dederit », extrait de Nisi Dominus, RV 608
Sinfonia RV 156 (Allegro, Adagio, Allegro)
Récitatif « Milites hum venite » et Aria « Armatae face et anguibis », air de Vagaus, extrait de Judith Triumphans, RV 644
Allegro, extrait du Concerto RV 152
“Eia mater” et “Fac ut ardeat”, extrait de Stabat Mater, RV 621
Sinfonia (Andante molto), extrait de Bajazet, RV 703
“Sposa son disprezzata”, air d’Irena, extrait de Bajazet, RV 703
“Svena, uccidi”, air d’Asteria, extrait de Bajazet, RV 703
Allegro, extrait de la Sonate pour violoncelle RV 44
« Qual guerriero in campo », air d’Irena, extrait de Bajazet, RV 703
Blandine de Sansal, mezzo-soprano
Le Concert de l’Hostel Dieu
Franck-Emmanuel Comte, clavecin et direction
Reynier Guerrero, violon
Sayaka Shinoda, violon
André Costa, alto
Aude Walker-Viry, violoncelle
Nicolas Janot, contrebasse
Morgan Marquié, théorbe
Effectif :
1 soliste, 7 instrumentistes
Fille d’un perruquier français installé à Mantoue, la mezzo-soprano Anna Giraud rencontre Vivaldi dans cette même ville. La jeune fille et le musicien se lient ; il lui donne des leçons qui se poursuivent à Venise à l’Ospedale della pietà. Subjugué par celle qui deviendra une des principale Prima donna de la Sérénissime, le prêtre roux compose pour Anna - surnommée "La Girò" - pas moins d’une dizaine de ses premiers rôles. "L’Anima Del prete rosso", dénommée ainsi par les vénitiens devient la Prima donna d’ouvrages majeurs tel que Griselda, Orlando, Alcina, Bajazet….
Sans montrer la virtuosité des grands castrats, elle est reconnue pour ses nombreuses qualités : chant expressif, tessiture flatteuse vers le registre grave, charisme et charme d’un physique avantageux et, surtout, un talent avéré de comédienne, lequel lui vaut les éloges de Goldoni. L’époque retiendra également le parfum de mystère et de scandale qui accompagnait la relation amoureuse et supposée reliant le maître et sa muse…
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©Pierre Duclos
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RESMUSICA | 05.07.2023 | Pierre Degott
« À l’aise dans les redoutables vocalises du célèbre « Agitata da due venti », dont elle ne fait qu’une bouchée, la jeune chanteuse sait également plier sa voix aux longues phrases de « Sposa son disprezzata » de Bajazet. Son interprétation des airs d’Alcina fait valoir tout le velouté et le capiteux d’un timbre naturellement rond et chaleureux (…) Magistralement accompagnée par les musiciens du Concert de L’Hostel Dieu, sous la direction de Franck-Emmanuel Comte, Blandine de Sansal est de toute évidence une enfant chérie du Festival de Froville, et l’on se réjouit de la réentendre dans les années à venir. »