Vivaldi, Le quattro stagioni
Vivaldi, les Quatre Saisons
Vivaldi, LE QUATTRO STAGIONI
Vivaldi, les Quatre Saisons
Concerto de Antonio Vivaldi
Concerto grosso n°10 pour 4 violons en si mineur RV 580 (extrait de L’Estro armonico)
Allegro
Larghetto
Allegro
Concerto n°1 La primavera (Le Printemps) RV 269
Allegro
Largo
Allegro
Concerto n°2 L’estate (L’Eté) RV 315
Allegro non molto
Adagio - Prestp - Adagio
Presto
Adagio spiccato e Allegro, extraits du Concerto grosso en sol mineur (RV 578) (extrait de L’Estro armonico)
Concerto n°3 L’autunno (L’Automne) RV 293
Allego
Adagio molto
Allegro
Concerto n°4 L’inverno (L’Hiver) RV 297
Allegro non molto
Largo
Allegro
Stefan Plewniak, violon solo
Reynier Guerrero, violon
Florian Verhaegen, violon
Véronique Bouilloux, violon
Sayaka Shinoda, violon
André Costa, violon
Aurélie Métivier, alto
Myriam Cambreling, alto
Aude Walker-Viry, violoncelle
Clara Fellmann, violoncelle
Nicolas Janot, contrebasse
Nicolas Muzy, théorbe
Franck-Emmanuel Comte, direction et clavecin
Trois cents ans déjà que ce chef-d'œuvre a été composé !
Publiés à Amsterdam en 1725, les thèmes de cette fresque colorée et poétique sont encore sur toutes les lèvres… Et pourtant, point de lassitude devant l’inventivité de cette musique inspirée où les orages d’été succèdent aux tremolos hivernaux !
On ignore en quelle année exactement Antonio Vivaldi a composé ses Quatre Saisons (Opus 8, n°1, 2, 3, 4). Auteur de plus de 500 concertos, dont la moitié pour le violon, Vivaldi a fait publier ses quatre concertos Le Printemps, L’Hiver, L’Automne et L’Été parmi les douze concertos du cycle Il Cimento dell’Armonia e dell’Invenzione op. 8 chez Michel Le Cène à Amsterdam en 1725. On suppose qu’elles ont été composées autour de 1716.
On sait que les Quatre Saisons étaient déjà connues avant leur publication et qu’elles étaient très appréciées par des monarques d’Europe dont Louis XV qui en réclamait l’audition à toute occasion. Dès 1728, le Concert Spirituel les inscrit à son répertoire. Vivaldi les jouait lui-même au violon et pouvait compter sur l’excellence des musiciennes de l’Ospedale della Pieta où il enseignait à Venise pour l’accompagner.
Après la mort de Vivaldi, son œuvre s’est éteinte. Jusqu’au milieu du XXe siècle, elle n’est connue que de quelques érudits. En 1913, le musicologue Max Pincherle choisit de lui consacrer sa thèse de doctorat. C’est le début d’une redécouverte progressive.